Une confluence d’eaux et d’histoires : situer Vaux et Baye dans la trame du canal
À cheval entre les rives orientées par le granit du Morvan et les terres ouvertes du Nivernais, les étangs de Vaux et de Baye dessinent un point d’arrêt, de passage, mais surtout d’attrait sur le canal du Nivernais. Bien plus que de simples réserves d’eau, ils constituent une clé de voûte à la fois technique et sensible dans l’économie du tourisme fluvial régional.
Formant ensemble près de 220 hectares — Vaux s’étendant sur 62 ha, Baye sur 198 ha — ces étendues d’eau sont les plus grandes du département de la Nièvre. Leur création ne doit rien au hasard : c’est au début du XIX siècle, alors que le chantier du canal du Nivernais s’essouffle, que l’on décide d’y aménager deux afin d’alimenter la navigation. Dès lors, l’histoire du canal et celle des étangs se confondent : la vie fluviale s’y ancre, et la région trouve là un de ses plus précieux atouts.
(Abbé Baudiau, , 1853)